La langue anglaise est aujourd’hui connue comme la langue des affaires, une langue moderne et pratique. Toutefois, elle est bien plus que cela et sa généalogie remonte jusqu’au IIIe siècle après Jésus-Christ. Connaître son histoire et ses particularités est fondamental lors de la mise en place d’une stratégie multilingue.


Origine et évolution de la langue anglaise

Pour commencer, si nous désirons en savoir plus sur les origines de cette langue, il nous remonter aux tribus germaniques. En effet, au IIIe siècle, ces dernières parlent des dialectes dits Anglo-frisons.
Ces dialectes vont ensuite se séparer en vieil anglais et vieux frison.
Tous appartiennent aux langues germaniques occidentales et sont les ancêtres de langues aussi diverses que l’anglais, le néerlandais et même le yiddish !

 

Communément, on distingue 3 phases dans l’histoire de la langue anglaise :


L’anglais : une langue pluricentrique


Contrairement, au français dont l’usage et l’évolution sont encadrés par l’Académie française, l’anglais ne possède pas d’une telle autorité de régulation et de normativité de la langue. Par conséquent, aucun anglais n’est offciel ou plus valable qu’un autre.

On appelle cela une langue pluricentrique ou polycentrique.
Ainsi, elle possède plusieurs centres ou plusieurs standards.
Cependant, nous pouvons y rencontre des variétés (comme l’anglais afro-américain et l’anglais méridional aux États-Unis) et des créoles (tel que le Tok Pisin en Papouasie-Nouvelle-Guinée).


La langue anglaise dans le monde

Les locuteurs de langue anglaise dans le monde

Bien que la langue anglaise ne puisse se prévaloir que de 379 millions de locuteurs natifs, elle se hisse tout de même à la première place des langues des plus parlées du monde en 2020 avec 1, 268 milliards de locuteurs.

Ainsi, c’est la langue offcielle en Afrique du Sud, au Canada, à Hong Kong, mais aussi aux Philippines. Dans de nombreux pays tels que les États-Unis, l’Australie et Singapour, il s’agit de la langue la plus parlée sans être pour autant la langue offcielle du territoire.


L’anglais dans la culture et sur le web

L’anglais est aussi une langue incontournable dans le domaine technologique et culturel.
En effet, il s’agit de la langue la plus traduite en tant que langue source.
En outre, selon le classement des 10 langues les plus utilisées sur le Web réalisé par InternetWorldStats daté du 31 mars 2020, l’anglais est la langue de plus de 25% des internautes avec plus de 1 milliard d’utilisateurs du web.

Par conséquent, il est indéniable que la langue anglaise est d’une grande importance aujourd’hui dans des domaines aussi divers que les affaires, la littérature culturelle et scientifique, mais aussi internet.


 

L’avis de l’expert en traduction français anglaise

Les défis de la traduction français-anglais

Être traducteur, ce n’est pas uniquement savoir parler la langue source et la langue cible, car il ne s’agit malheureusement pas d’une science exacte. Ainsi, une même phrase peut être traduite d’une infinité de manières.

C’est pourquoi, le coeur du travail de traducteur, c’est de faire passer le message contenu dans le texte original de la façon la plus fluide et la plus naturelle possible. En ce qui concerne la traduction anglais-français, il y a plusieurs facteurs à prendre en compte.

 

La longueur des phrases et leur implication dans la traduction

Le français est une langue élégante et longue tandis que l’anglais est généralement plus direct. Or, la frontière entre conserver le message original et produire quelque chose de facile à comprendre pour le lecteur anglophone est souvent ténue.

Pour cette raison, il peut être nécessaire de diviser une phrase longue en deux phrases plus courtes. Cela peut d’ailleurs être nécessaire dans la publicité ou le marketing, car, la traduction anglaise doit alors être accrocheuse. Mais, on peut aussi ajouter des verbes et remplacer les noms pour tenter de raccourcir certaines phrases.

De plus, la syntaxe des deux langues est très différente. En effet, bien qu’elles aient la même structure de type « sujet-verbe-complément », l’ordre des mots peut être plus complexe en français. Ces nombreuses variations ne fonctionnent généralement pas en anglais. Le bon côté, c’est que si la traduction a des limites de caractères, ce ne sera pas un problème, car le français est généralement 20 % plus long que l’anglais.

 

Le registre et l’utilisation du « tu » ou du « vous » (informel/formel)

En général, les textes rédigés en français utilisent le « vous » et sont plutôt formels.
En anglais, cette distinction n’existe pas. Les traducteurs anglophones doivent alors trouver des moyens pour s’assurer que leur texte et le vocabulaire utilisé sont assez formels par rapport à l’original.

Le fait d’avoir une bonne connaissance du sujet et de savoir à quoi ressemblerait un texte similaire en anglais est un avantage. En effet, cela permet d’adapter au mieux la traduction au marché ciblé.
Dans certains cas, même si le registre est formel en français, un ton un peu moins formel peut convenir en anglais. Cela dépend du domaine ou du secteur concerné.

 

Les différences entre anglais américain et anglais britannique

Nous abordons là un sujet particulièrement complexe. Certains clients recherchent un anglais « universel » qui s’adapte à tous les marchés anglophones. Or, cela n’existe pas. En fonction des pays, on retrouve de nombreuses différences terminologiques, ainsi que des variations orthographiques.

C’est la raison pour laquelle le client doit choisir quel marché il souhaite cibler. De cette manière, il est possible de produire une traduction qui soit adaptée et pertinente.
Bien entendu, les deux variantes peuvent être comprises sur les deux marchés. Cependant, le lecteur préférera toujours un texte rédigé dans un style auquel il s’identifie.

En outre, c’est un point particulièrement important dans le cas des traductions SEO. L’objectif d’un bon
référencement doit nécessairement prendre en compte l’orthographe, la terminologie, les expressions, l’argot ainsi que les abréviations.

 

Les faux amis

C’est quelque chose qui nous est enseigné dès notre plus jeune âge. Pourtant, même après des années d’expérience en traduction, cela peut toujours générer des problèmes.

L’anglais a beaucoup emprunté au latin, et de nombreux mots ont effectivement un sens similaire. Mais si les faux amis peuvent être embarrassants à l’oral, leur impact est bien plus important dans le cas d’une traduction publiée sur un site web. C’est pour cela qu’il est essentiel de relire ses traductions. Parfois, il est même intéressant de les vérifier en les contextualisant. Ceci afin de s’assurer qu’aucun faux ami ne soit passé entre les mailles du filet.

Quelques exemples de faux amis que vous pourriez rencontrer dans vos traductions d’entreprise et auxquels vous devez faire attention :

 

Les différences dans l’utilisation des temps verbaux

Les temps verbaux utilisés en français ne peuvent parfois pas être traduits directement en utilisant leur équivalent anglais. C’est l’un des principaux défis que les traducteurs anglophones doivent surmonter s’ils souhaitent produire la traduction la plus fluide et la plus naturelle possible.

Prenons un exemple : en anglais, il est préférable d’utiliser le present perfect pour parler de quelque chose qui a commencé dans le passé et qui se poursuit dans le présent. En français, c’est le présent qui est utilisé dans ce cas de figure. En effet, le present perfect n’existe tout simplement pas en français.
Par ailleurs, le français peut avoir recours au présent de narration là où l’anglais utiliserait tout simplement le passé. Il ne s’agit que de quelques exemples, mais la liste est longue.